Je suis Charlie.

Cette semaine a probablement été la plus triste et la plus tragique que j’ai connue. Peut-être même que la France ait connue. Comme si le monde et la vie s’était stoppée à 11h30 ce mercredi. Pendant 3 jours, et encore aujourd’hui, mon coeur était lourd, mes yeux trempés, mon estomac et ma gorge noués. Un crayon contre un kalachnikov. Comme peut-on faire ça ? Retirer la vie, froidement, à autant d’innocents. Des artistes qui se sont battus pour la liberté d’expression, des civils qui n’avaient rien demandé, des policiers qui défendaient la République. Je ne comprendrai jamais comment on peut faire une chose pareille. Et je ne comprendrai jamais non plus comment certains peuvent encore faire l’amalgame entre ces monstres et les musulmans de France. Le terrorisme n’est pas une religion. Je ne comprendrai pas non plus ces gens qui débattent, qui jugent, critiquent, et donnent des leçons. La situation n’est-elle pas déjà assez tragique, triste, et éprouvante ? On n’a pas besoin de ça, les victimes n’ont pas besoin de ça, Charlie n’a pas besoin de ça. Aujourd’hui, avec d’autres blogueuses, je rends hommages à toutes ces victimes à ma manière. Cabu, Charb, ou encore Wolinski s’exprimaient avec leurs crayons. Pour eux aujourd’hui, je sors mes pinceaux. La liberté d’expression est un des fondements de notre société et ils ne nous la retireront pas. Charlie vivra parce que nous sommes Charlie.

Nous sommes tous Charlie.